Alors que les spécialistes affirment que les objets sexuels déshumaniseront les relations amoureuses entre individus, un bordel de poupées sexuelles s’ouvre. Comment se présente cet endroit ? Quelle est la polémique autour de son ouverture ? Découvrez l’essentiel sur ce bordel de poupées sexuelles, dans cet article.
Une maison close pour poupées sexuelles anti-COVID
En pleine zone résidentielle à Longueuil, dans la Rive-Sud de Montréal, au Canada, se trouve une maison close plutôt inédite. Il s’agit d’un bordel de poupées sexuelles où vous pouvez louer ces dernières dans des appartements. Gérée par Kaïs Chedli Latiri, cette entreprise semble être conforme aux normes commerciales imposées dans la région.
Le propriétaire promeut son entreprise en sensibilisant sur l’impact de son activité sur la façon de gérer le stress provoqué par la pandémie. Il affirme avoir créé le nouveau Las Vegas du sexe. Cela dit, il semblerait que les locaux de l’entreprise ne s’étendent que sur deux appartements. Toutefois, pour faire la promotion de son activité, le propriétaire du bordel dit à ses clients qu’il met à leur disposition neuf appartements.
De plus, d’après le propriétaire du bordel, l’entreprise prend en compte les gestes barrières. Pour ce faire, les poupées sexuelles sont désinfectées entre chaque client. Aussi, il est obligatoire de porter un masque quand on souhaite entrer dans le bordel. Il semblerait donc qu’il s’agisse d’une entreprise anti-COVID qui vise à déstresser les adultes.
Par ailleurs, l’entreprise dispose d’un site web en anglais qui présente les poupées sexuelles disponibles, avec des slogans qui invitent à les tester. Parmi ces poupées érotiques, il y a Paméla et Noémie. Aussi, l’accès au bordel n’est pas soumis à la présentation d’une carte d’identité ou d’une autre pièce.
Une fois que le client est accepté dans le bordel, on lui offre un casque pour regarder de la pornographie en réalité virtuelle.
Un tarif spécial pour être avec des poupées
Le tarif de base fixé pour passer du temps avec les poupées sexuelles dans le bordel est de : 250 $. Ce montant permet de rester en compagnie de ces dernières pendant trois heures. À noter que les poupées sexuelles concernées par le forfait de 250 $ sont : Paméla et Noémie.
Aussi, ce tarif de base n’empêche nullement les clients d’être nombreux à s’intéresser à l’activité menée par le bordel. En effet, le bordel est bien occupé par les clients au quotidien à un point tel qu’il est même devenu difficile de satisfaire toute la clientèle.
La fermeture du bordel de poupées sexuelles
Même si le propriétaire du bordel de poupées sexuelles affirme ne pas commettre une activité illégale, les autorités menacent de fermer l’entreprise. En effet, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) estime qu’il est dangereux de partager des jouets sexuels. En plus, les autorités doutent fortement que les matériaux spéciaux destinés à nettoyer et à désinfecter ces jouets soient réellement utilisés dans le bordel.
De ce fait, il y a de fortes chances pour que le bordel concoure plutôt à la transmission de la COVID-19 et des ITSS (infections transmises sexuellement et par le sang).
Il a été décidé que des enquêtes seront faites pour vérifier que les différentes mesures de prévention contre ces problèmes de santé ont été mises en place. Évidemment, les autorités reconnaissent que pour l’instant aucune infraction criminelle n’a été commise. Au contraire, elles affirment que l’activité est illégale, surtout au niveau du Code criminel. De plus, personne n’a encore porté plainte concernant les activités du bordel. Cela n’empêche pas que des actions sont menées pour repérer les failles de cette activité et les preuves qu’elle est nocive pour les populations.
Par ailleurs, de nombreuses familles, surtout celles qui sont dans l’immeuble où se trouve le bordel, encouragent la fermeture de cette entreprise. Elles se disent sous le choc de constater qu’une telle activité est menée dans un endroit où vivent des mineurs. Elles souhaitent donc que les autorités prennent les dispositions idoines pour fermer le bordel de poupées sexuelles, au plus vite.
À noter que certains occupants de l’immeuble ont déjà entrepris de déménager, bien loin de la maison close de poupées érotiques. Ils sont d’autant plus indignés que les laveuses et les sécheuses de la buanderie partagée entre les locataires de l’immeuble soient utilisées par l’entreprise.