Concrètement, il s’agit de pratiquer le sexe sous les aisselles. Bien qu’étant plutôt méconnue, cette pratique revêt du fétichisme tel que réalisé sur différentes parties du corps. Sauf qu’ici, il s’agit d’une partie peu commune : les aisselles. Les adeptes du fétichisme des aisselles ont des pulsions sexuelles et sont excités rien qu’en touchant ou en voyant des aisselles.
Ce qu’il faut savoir sur l’axilisme
Les formes répertoriées d’axilisme sont nombreuses. Pour certains fétichistes de cette partie du corps, cela consiste au léchage ou à des caresses prolongées de l’aisselle (épilée ou non) du partenaire. Ces stimulations et caresses faisant office de préliminaires, ils peuvent conduire à un acte de pénétration.
Ici, l’aisselle du partenaire est considérée comme le vagin ou l’anus et reçoit le pénis ou la vulve du ou de la partenaire. Les experts expliquent cette attirance pour les aisselles par le fait que cette partie du corps émet beaucoup de phéromones et d’odeurs corporelles qui pour certains, sont des sources d’excitation.
Au même titre que le vagin, l’anus ou la bouche, les aisselles produisent une humidité naturelle. Cependant, à l’inverse de ces orifices, les aisselles rassurent plus. Des rapports sexuels au niveau des aisselles ne permettraient pas de contracter des infections sexuellement transmissibles ou de tomber enceinte sans le vouloir.
L’axilisme provient de la paraphilie
Considérées par les psychiatres et les psychologues comme étant des pratiques sexuelles sortant de l’ordinaire, les paraphilies seraient issues de la démocratisation de la pornographie et de l’accès beaucoup plus facile à du contenu en ligne. Cependant, bien que ces pratiques sexuelles n’aient rien de commun, elles sont tout à fait saines et permises. À condition toutefois que les partenaires y consentent. Il est également indispensable qu’ils soient majeurs et que la pratique ne soit pas un obstacle au fonctionnement social des personnes qui s’y adonnent. Connaissez vous la kisspeptine?
Il est donc clair que l’axilisme est né de la paraphilie. Plus précisément, elle appartient à la catégorie des paraphilies faisant appel au partialisme (attirance sexuelle pour une partie spécifique du corps). En dehors des aisselles, le partialisme peut être lié à n’importe quelle partie du corps : les fesses, les seins et les cheveux.
Par ailleurs, l’axilisme peut également être pratiqué sur une poupée sexuelle. Obéissantes et toujours disponibles ces poupées révolutionnent la pratique et la réalisation des fantasmes.