La chroniqueuse Maïa Mazaurette a consacré l’un de ses magazines au décryptage des sensations souvent recherchées par les hommes. Cette fois, la fidèle animatrice au côté d'Ali Rebeihi dans l’émission "Grand bien vous fasse" s’est intéressée au désir des hommes hétérosexuels ou homosexuels. Elle a donc débuté par une première question simple : que regardez-vous en premier chez l’autre ?
Des interrogations plus sérieuses et délicates ont suivi et les réponses recueillies sans anonymat sont plus ou moins honnêtes, avec quelques touches d’humour. Les participants ont exposé leur rapport à la sexualité avec sourire, mais en laissant remarquer un brin de pudeur quelques fois. Dans le lot, le philosophe Pascal Bruckner n’est pas passé inaperçu avec ses réponses drôles.
Tout est question de sens…
D’abord, il faut comprendre que cette histoire de désir fait appel à tous les sens. Tout commence en effet par la vue, mais le désir peut également naître ou s’intensifier par l’odorat et le toucher. Le toucher, un sens qui a été principalement exploré par la chroniqueuse, à travers les poupées sexuelles gonflables à la peau très réaliste.
Aujourd’hui, les poupées sexuelles s’imposent de plus en plus dans la vie sexuelle des célibataires comme celle de certains couples. Elles font partie de leur quotidien et leur permettent d’assouvir leurs fantasmes, même les plus fous. Malgré le fait qu’au début, ces poupées en silicone jouissaient d’une mauvaise réputation, de nouvelles idées assez positives se font désormais à leur sujet. Pour certains, le recours aux poupées sexuelles réalistes constitue une belle alternative, surtout lorsqu’on dispose de certaines aptitudes sexuelles jugées trop violentes pour les femmes.
Place à une opération de sensibilisation…
L'émission représente l’occasion idéale pour nettoyer un ensemble d’images négatives sur lesquelles s’est prononcée Maïa Mazaurette. Dans ce cadre, l’autrice a participé à un atelier de sensibilisation aux violences sexuelles et sexistes pour des étudiants et étudiantes. Grâce à un casque de réalité virtuelle, ces jeunes étudiés sont immergés dans une aventure de soirée alcoolisée qui s’achève par une agression sexuelle… Plusieurs jeunes filles ont déclaré avoir déjà vécu une situation similaire, contrairement aux garçons qui sont tous choqués par l’expérience.
Il est évident que ce sujet ne constitue pas le socle du magazine, mais il s’agit sans doute d’une des plus intéressantes parties de l'émission. Quelques minutes suffisent pour réaliser à quel point ces jeunes adultes sont perdus face à certaines notions comme celle de ‘’consentement’’. Vous pourrez également conclure que ces opérations de prise de conscience sont bien plus utiles qu’elles ne paraissent.
Par ailleurs, le professionnalisme de Maïa Mazaurette ne laisse personne indifférent pendant l’émission. Elle anime avec intelligence et de façon rythmée une émission qui serait plus agréable avec une succession de sujets encore mieux approfondis.