D’après une étude sur la sexualité féminine réalisée en mars 2021, les Françaises auraient une vie sexuelle ennuyante et déprimante. En effet, 35 % des Françaises affirment ne pas avoir des relations sexuelles qui comblent leurs attentes.
Elles sont donc plus nombreuses qu’en 2016 à ne pas avoir une vie sexuelle torride, comparativement aux Allemandes (23 %) et aux Britanniques (27 %). Effectivement, en 2016, elles étaient 31 % en France à ne pas être épanouis sexuellement.
Un phénomène dû à l’accessibilité des informations sur le sexe
Le manque d’épanouissement des Françaises dans leur vie sexuelle semble être dû à leurs nouvelles exigences. En effet, les femmes sont de plus en plus exigeantes dans leur sexualité, car elles ont appris à découvrir leur corps.
Grâce à plusieurs influenceuses comme Jüne Plã, elles réalisent qu’elles ont le droit de vouloir plus dans leur sexualité. Jüne Plã est illustratrice et autrice ; elle est connue pour ses dessins évocateurs sur les différents moyens de ressentir du plaisir (trop de tabous?).
Elle fait partie des personnes qui sont d’avis qu’il n’y a pas de raison pour que les hommes ne satisfassent pas mieux les désirs de leurs partenaires.
En effet, les hommes disposeraient de toutes les informations nécessaires sur les réseaux sociaux pour aider leurs partenaires à s’épanouir sexuellement.
Les femmes veulent donc pouvoir ressentir le maximum de plaisir et savent qu’elles peuvent combler leurs besoins sexuels. Elles exigent donc que leurs partenaires assouvissent ces besoins en fournissant plus d’effort.
Une situation née de la pandémie ?
On pourrait croire que la baisse d’activité sexuelle chez les femmes en France est due à la fatigue et au stress liés à la pandémie de Covid-19.
En effet, cette étude sur la sexualité féminine a été réalisée dans la même période où les Français faisaient face à de nouvelles restrictions liées au Covid-19.
Évidemment, cette crise a entrainé des chamboulements dans la vie des partenaires, ce qui pourrait avoir affecté la sexualité des Françaises. Toutefois, même avant la pandémie, des études avaient prouvé que les jeunes adultes devenaient moins actifs sexuellement.
En se penchant plus sur la question, on constate que la baisse d’activité sexuelle chez les Françaises serait due à leur prise de conscience de leurs besoins.
Effectivement, sur les différents réseaux sociaux, des femmes prennent la parole pour dénoncer les idées reçues concernant la sexualité féminine (avec des sexdolls?).
Elles donnent le ton pour que chaque femme décide de comment prendre du plaisir, sans devoir suivre les contraintes imposées par les hommes. À ce propos, l’étude sur la sexualité féminine de 2021 a montré que les pratiques sexuelles de soumission sont de plus en plus délaissées par les Européennes.
Moins de plaisir, moins de rapports sexuels
Les Françaises ressentent moins l’envie d’avoir des relations sexuelles en 2021. Connaissant-elles les poupées sexuelles pour elles?
Étant donné qu’elles ne ressentent pas le plaisir escompté, elles sont de plus en plus enclines à refuser les rapports intimes avec leurs partenaires.
Ainsi, seulement 8 % des femmes affirment en 2021 faire l’amour plus de deux fois par semaine. Pourtant, elles étaient 18 % à faire cette affirmation il y a cinq ans.